Bonjour @Fergus,
Vous écrivez : "...d’autre part, de présenter au suffrage direct des électeurs des projets de loi relevant habituellement du débat parlementaire.
Nul doute qu’un tel bras de fer avec le reste de la classe politique
et avec les représentants de la nation, dûment élus mais dont le rôle
serait réduit à néant, entraînerait une situation de chaos sociopolitique et de fortes mobilisations populaire...«
Je trouve cette phrase très intéressante et aimerais avoir vos éclaircissements sur 2 points :
— Quelle réflexion peut vous amener à estimer que des élus de la république pourraient légitimement s’offusquer qu’on les court-circuite si c’est dans le cadre d’un référendum légal (vote d’une loi par exemple) ? Qui seraient ces soi-disant représentants du peuple qui refuseraient de l’écouter ? Que penser de »représentants du peuple« qui n’accepteraient de n’écouter le peuple que quand ils sont d’accord avec lui ?
— Quels partis factieux pourraient-ils essayer de mobiliser contre le vote du peuple ? En quoi ces mobilisations seraient-elles plus »populaires" que le résultat d’un vote de type référendaire ?