@Laconique
Wozzeck laisse un arrière-goût de misère et de déchainement meurtrier assez remarquable, c’est glauque et sanguin. Le Schoenberg est beaucoup plus abstrait, de par son sujet. Par moments, c’est quand même bien dément, l’écriture en tone row induit cette folie furieuse quand les personnages s’énervent.
La performance a remplacé l’art, c’est juste. Quand ça s’évanouit vite dans le temps, la morale peut être évacuée aussi vite. Il y a un livre de Gilles Lipovetsky, « L’esthétisation du monde », qui me semble bien décrire ce dont vous parlez.