Bonjour Nabum.
Voilà une idée aussi iconoclaste et perverse que celle qui a
amené à dire la messe en français plutôt qu’en latin. Il ne faut pas jouer avec
les formules magiques, sinon vous ne transformerez jamais le plomb en or, et la
pierre philosophale vous rester aussi inaccessible que le Graal lui-même.
Même si les deux mots ont la même origine que le « computer »
anglophone, à savoir le calcul (computus en latin), l’un consistant à énumérer
et l’autre à dénombrer, le conte et le compte ont divergé q dès qu’il s’est agi
de taxer les résultats de l’u et de l’autre. Sinon, on pourrait commencer les
narrations de ces fables et historiettes par : « vous trouverez
ci-joint le bilan de l’activité de votre micro-entrepris pour l’exercice de l’année
précédente ».
Ça manquerait de magie et de charme, non ?
Pour les anglophones, « once upon a time » est une
formule aussi puissante que l’ »abracadabra » auquel vous faites
allusion ou que le « Spero Patronum »
d’Harry Potter pour faire surgir l’autre monde.
D’ailleurs, il faudrait
peut-être protéger la magie du conte en déposant à l’INPFM (institut national
de protection des formules magiques) une graphie définitive pour la sésame du
rêve : « ilététunefoi ».