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Karugido Karugido 28 juillet 2021 22:34

@lahalle
Merci pour vos critiques constructives !

Vous avez raison, l’émotion nuit à la rigueur, comme vous le précisez.

J’ai essayer de prendre les articles les plus simples pour démontrer que nous sommes bien dans le cas de l’article 16 de la DDHC. Cependant il y a un grand nombres d’exemples complémentaires.

D’ailleurs vous en donnez un vous même.

Car effectivement l’article 5 donne au président le rôle de gardien de la constitution.
Mais ceci est un gros problème de séparation des pouvoirs. Car nous avons donné (enfin nous...) le rôle d’arbitre suprême des lois au membre le plus haut placé du pouvoir exécutif.
En plus du fait qu’il a divers outils pour écraser le pouvoir législatif, il est aussi celui qui décide si un texte est conforme ou non à la constitution... donc à l’ensemble de lois ultimes.
Il a donc un pouvoir législatif primordial par rapport au pouvoir législatif « basique ».
En démocratie ceci ne pourrait être toléré.
Un tel pouvoir ne serait jamais donné à une seule personne, c’est tout bonnement de la folie d’un certains point de vue.

Après je comprend aussi qu’on puisse souhaiter ce genre de système et donc donner autant de pouvoir à un homme.
Il n’est juste pas démocratique.

Ce côté rock’n’roll dont vous parlez est déjà plus proche d’une situation seine, car il impose la présence d’une autre vision, même si ça ne change rien au reste et au caractère tyrannique de la constitution de la Vème.

Je comprend que ma critique sur l’article 26 puisse vous choquer, cependant il me semble qu’il serait normal qu’une certaine rigueur soit imposée aux membres du pouvoir législatif, qu’on soit en démocratie ou non d’ailleurs. Pour être sincère, la liberté d’opinion je comprend (et encore, dans certains cas, appel au meurtre etc.. par exemple, il ne devrait pas y avoir une impunité, ce que le texte permet actuellement).
Mais le vote... l’acte est bien trop important pour permettre une impunité.

Par contre je ne dis pas que juger au plus juste ce genre de situation serait simple et des peines, même (voir surtout ?) légères me semble souhaitable (par exemple suspension des fonctions, interdiction à durée déterminé ou non d’exercer le pouvoir législatif etc..).

Cependant, ce n’est pas ce genre de chose qui détermine si oui ou non le système est une dictature ou une démocratie. Nous sommes en dictature oligarchique, c’est un fait et nous n’avons pas de lois interdisant aux membres du pouvoir législatif de trahir le peuple.

Et encore une fois, je conçois complètement qu’on puisse souhaiter vivre dans une dictature oligarchique. La gestion d’un pays n’est pas une chose aisée et le fonctionnement oligarchique permet des facilités, une rapidité d’action que les démocraties peuvent difficilement avoir.
Enfin il faudrait voir ce que donnerait un système réellement démocratique reposant sur les technologies comme l’utilisation de système de votation électronique par internet (sécurisé par blockchain par exemple).


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