En fait, le roman d’espionnage est un des nombreux itinéraires qu’emprunte ladoxxa pour atteindre sa cible : imposer sa version qui n’est rien d’autre que l’idéologie dominant, et renforcer par la création de ces demi-dieux une mythologie modern, qui a été évincée depuis par la « guerre des étoiles » et la lutte du bien contre le mal pour coller à la mondialisation.
L’auteur explique dès le début de l’article que le héros est toujours un agent spécial patriote audacieux. D’ailleurs, en effet, le titre du best seller des James Bond était : (au service de sa Majesté — O.H.M.S. On His Majesty’s Service).
Dans la vraie vie, je ne suis pas sûr que les agents de la CIA ou du MI6 soient des « patriotes », voire de nationaux. Ce sont des mercenaires, des aventuriers à l’image de ce qu’étaient Barry Lyndon ou Casanova en leur temps, même si les bios de ces deux personnages ont été elles aussi largement romancées.