Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, pour reprendre une expression et citer les propos qui suivent, entament leur « vie de merde », selon le vœu d’un haut fonctionnaire de l’État.
"Cet anathème aux relents de latrines vaudrait, à lui seul, une étude
des personnages qui (croient) avoir notre destin entre les mains – leur intelligence
médiocre, leur culture approximative, leur morale corrompue.
La vulgaire
violence de ce propos ne semble pas avoir troublé les esprits en haut
lieu tant il est vrai que ce langage de voyou est fort prisé parmi les membres d’une
hiérarchie qui, dépourvue d’idées, pense qu’il suffit de « faire jeune »
pour gouverner.
Voyez l’adolescent pré-pubère qui revêt un T-shirt noir pour s’adresser aux « jeunes » dans un langage indigent, les prenant réellement pour des imbéciles.
Voyez encore le même président de la République s’entretenant et jouant avec deux bouffons.
Lorsque la France regardait la sortie grotesque de Macron d’entre les
ombres du Louvre, voulant signifier que c’est la longue histoire de ce
pays qui l’enfantait, pouvait-elle imaginer que ce président improvisé,
issu d’une formidable imposture, allait se mettre, avec ses complices, à
l’insulter chaque fois que l’occasion leur était donnée, pour finir par
des menaces de zonard. « Je vais te faire une vie de merde, mec ! Je
vais t’exploser ! »
Certainement pas, quoique tout était déjà soigneusement décrit, même s’il est nécessaire d’apporter quelques nuances pour éviter des appréciations trop hâtives, sources d’erreur :
https://librescommeres.fr/read/167
Il n’empêche que l’intéressé et ses séides sont aux commandes, suivis par une majorité de la population béni-oui-oui, trouillarde et/ou désireuse de « vivre-comme-avant », et ce quoiqu’il puisse en coûter à une autre partie de la population dont ils se contre-foutent littéralement et qu’ils méprisent et menacent.
Grave, très grave erreur !
La « vie de merde » commence, donc, pour ceux que Macron appelle
« une menace pour la démocratie », ceux qui « créent un désordre
permanent » et qu’il se propose, sûrement, de mettre au pas. Ceux,
justement, qui, maladie ou pas, vaccin ou pas, mènent déjà une « vie de
merde ».
Les condamner, en plus, à l’exil intérieur, comme dans l’Union
soviétique de Staline, et à la dégradation sociale est d’une odieuse,
insupportable indécence.
Le retour de flamme se prépare.
Il aura lieu et sera violent si cette mesure de passe sanitaire s’inscrit dans la durée d’un « état d’urgence » pensé comme devant désormais se perpétuer en étant aménagé indéfiniment, avec tensions et relâches, comme celles d’un collier étrangleur.