Le discours politique russe s’attache à démontrer le manque de
crédibilité de ces alliances et l’incapacité des États-Unis, en tant
qu’allié stratégique, à respecter leurs engagements de défendre les
intérêts et la sécurité nationale des États.
On ne saurait mieux dire :
la politique étrangère russe, au bout de 20 ans de poutinisme, tient essentiellement à pousser des petits ricanements vis-à-vis de « l’Occident » (si la Russie n’est pas européenne, entre parenthèse, on se demande bien ce qu’elle est ; musulmane, comme le pensent les « eurasiates » ?).
Poutine ne sait que jouer « en contre » sans rien proposer d’alternatif et de positif, car au fond, c’est bien plus facile comme ça :
celui qui ne fait rien ne se trompe jamais.