On dit qu’ils ont eu de la chance surtout parce qu’ils n’ont connu ni la guerre ni le chômage et ont bénéficié de ce qu’on a appelé l’ascenseur social (comme l’auteur d’ailleurs).
Pour le reste en effet, il y a toujours eu des grandes différences entre les classes sociales. Dans les années 60, j’ai plutôt connu les toilettes bouchées sur le palier, les rats, les corvées d’eau, mes parents qui comptaient les pièces jaunes pour finir le mois, et mon père qui revenait crevé de ses journées à rallonge sur un chantier. Et en vélo, été comme hiver ! Il est parti à 60 ans, c’est vrai, mais il ne l’a pas volé !