Il y a, en ce moment, un mot qui fait fureur au point que ça en devient dommage car il est mis à toutes les sauces par des médias avides de nouveauté. La résilience. Un concept popularisé par Boris Cyrulnik, (à partir des travaux de John Bowlby, entre autre) qui ouvre une issue possible à cette sorte de malédiction qui voudrait qu’on reproduise (automatiquement ?) sur ses enfants ce que l’on a subi soi-même. Ce n’est peut-être pas à la portée de tous mais c’est quand même un espoir pour ceux qui cherchent à s’en sortir.
Pour moi, un des grands mérites de Cyrulnik est d’avoir choisi, pour ses bouquins, un éditeur (Odile Jacob) axé sur une vulgarisation de qualité de textes pas toujours évidents au départ pour le grand public.