Macron est déjà réélu ; tout le personnel médiatique (forçats de
l’audimat à tout prix - la fin justifiant les moyens) et politique le
sait.
Pour
les médias qui ont fait Zemmour et qui le « dé-feront » le moment venu
( aujourd’hui, c’est un « Zemmour disruptif d’un intérêt certain »
qui nous est présenté ; demain, à quelques semaines du scrutin,
c’est un « Zemmour danger pour notre démocratie » qui nous sera
asséné), Zemmour c’est juste de l’audience - médias pour lesquels l’audimat
c’est comme l’argent, ça n’a pas d’odeur - et des recettes publicitaires
pour les six mois à venir. Son agenda (alliance de la droite et de
l’extrême-droite pour 2027) — agenda de ceux qui le financeront
prochainement ; à ce sujet on doit pouvoir compter sur Internet et les acteurs
de la contre-information pour nous indiquer l’identité de ceux qui le
soutiendront à coups de centaines de milliers d’euros — n’a pas
grand-chose à voir avec la stupidité qui serait la sienne s’il devait penser le
plus sérieusement du monde qu’il pourrait être élu à l’Elysée car si Zemmour
n’est que le fils de ses parents - son seul bagage est d’une nature
historico-culturel -, il n’est pas un imbécile pour autant ; dans ce
domaine, le seul sans doute, il reste lucide et réaliste.
Sa seule ambition :
entrer dans l’Histoire comme étant celui qui aura permis l’alliance d’une
droite dite de gouvernement avec l’extrême droite. C’est vraiment tout ce qu’il
peut espérer.
Il saura
s’en contenter le sourire aux lèvres, fier de lui.