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Hervé Hum Hervé Hum 17 novembre 2021 09:17

@Caleb Irri

comme je l’ai déjà écrit, il n’y a de droits et de devoirs qu’en relation avec autrui. De mon point de vue, il n’existe pas de droits et devoirs naturels, seulement conventionnels ou dit, positifs.

Pour la définition des mots droit et devoir, je m’en tiens à leur étymologie. Pour ne pas surcharger le commentaire, je vous renvoi à cet article « droits, devoirs et responsabilité.

Pour le reste, il me faudrait un article entier pour répondre convenablement, mais disons que comme à l’exemple du droit international, s’il n’y a aucune force d’application de la loi, c’est à dire de devoir de respect du droit, alors, le droit n’est qu’une coquille vide où chacun fait ce qu’il veut et où donc, il n’y a que le rapport de force entre les individus ou ici entre les dirigeants des pays.

L’expression »force doit rester à la loi" est la condition absolue pour que le droit soit applicable à chaque individu constituant la collectivité. Autrement dit, pour faire que le droit définit soit acceptée, de gré ou de force par celui ou ceux qui ne seraient pas d’accord. La démocratie disant seulement comment est établie la loi et comment elle s’applique à tout un chacun, selon son statut social. Disant donc aussi comment la loi peut être modifié. Si vous considérez comme vous l’écrivez que vous pouvez modifier vous même la loi selon votre humeur, alors, vous ne reconnaissez aucune loi collective et soit vous détenez le pouvoir pour imposer votre propre éthique ou morale, soit vous êtes un simple citoyen devant ruser dans la collectivité dans laquelle vous vivez.

Il faut enfin comprendre que la loi est toujours celle du plus fort, jamais celle du plus faible, quel que soit le système, démocratique ou dictatorial, peu importe.

Dire que le devoir est le pendant du devoir ne met pas l’un avant l’autre. C’est à l’image des deux faces d’une même pièce, vous aurez tantôt coté pile, tantôt coté face tourné vers vous, mais les deux sont constitutifs de la même pièce et pour supprimer une face, vous supprimez aussi l’autre face. C’est un principe fondamental du principe de causalité, maître absolue de la réalité, qui s’impose même à un Dieu tout puissant, qui ne peut que se soumettre ou renoncer à la réalité et rester dans son seul imaginaire. Je tiens sous le coude un article qui en fait la démonstration, mais je me suis pas encore résolu à demander sa publication.

Je pense que vous faites l’impasse sur le fait que dans un espace/temps commun qu’est la collectivité, le droit de l’un peut être le devoir de l’autre et inversement. Ainsi, si chacun ne reconnaît que ses droits et ses devoirs, il n’y a plus de lieu commun, c’est IMPOSSIBLE ! Il n’y a alors que le rapport de force direct entre individus et plus de collectivité possible. Pour votre exemple, si on ne reconnaissait que le droit du père, on devrait alors nier à l’enfant d’avoir des droits, mais dès lors où vous reconnaissez des droits fondamentaux à l’enfant, alors, cela devient obligatoirement des devoirs pour le père.

Pour votre exemple, la société évolue en fonction de l’évolution de son environnement y compris de sa connaissance. C’est ainsi qu’autrefois le mot d’ordre était croissez et multipliez vous, alors qu’aujourd’hui c’est plutôt gérez et responsabilisez vous. Entre autres pour des raisons de pollutions et de démographie. Maintenant, dire que tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit, parle d’une relation d’équilibre entre les deux et non d’un rapport de subordination, cela, c’est la norme actuelle du système dans lequel on vit.

Ainsi, le droit fondamental d’être parent n’est pas touché en lui même, ce qui l’est, c’est le fait que ce droit implique le devoir de soin. Je ne connais pas d’homme ou femme qui fait un enfant pour l’abandonner, mais seulement ceux qui n’en voulaient pas et ce sont alors retrouvé père mère contre leur volonté.

Pour finir ce commentaire, le principe de responsabilité place la conscience au dessus de l’intelligence, faisant qu’une personne dites simple d’esprit comme un trisomique peut être responsable alors qu’un génie en science peut être jugé irresponsable. L’intelligence est un moyen, la conscience une finalité.

Aucun système est parfait, tous contiennent en eux même des avantages et défauts. Seulement, un système est adapté à un environnement particulier et pas du tout à un autre.

Je ne répondrai pas avant ce soir, voir demain matin.

Bonne journée


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