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LeMerou 23 novembre 2021 17:46

@L’Auteur.

Non, l’hôpital public doit être géré comme une Entreprise, il faut quand même à un moment arrêter les gabegies de dépenses d’argent public, le votre, le mien aussi. Mettre un peu d’ordre dans un système féodal, ou la notion de « juste dépense » n’existe pas. Le confort du malade à bon dos.

Les Urgences n’en peuvent plus ! La question bonne question est pourquoi ?

Et la réponse toute prête « A cause du manque d’effectif » n’est absolument pas viable, je suis désolé.

Les urgences sont là, pour panser, réparer, ce qui ne peut être fait par la médecine de ville.

Hors la démission de la médecine de ville dans sa mission d’intérêt public est à la base du problème, hier, enfin il y a quelques temps, le gamin qui fait une poussée de fièvre se traduisait par un appel au médecin de garde, aujourd’hui cela se traduit par un tel chemin de croix que la résultante est : Ont va aux urgences ! pour y recevoir quoi ?

Des soins que tout bon médecin de ville aurait prodigué.Mais ont préfère attendre jusqu’à quatre heures, en râlant fort devant un personnel qui forcément se retrouve en sous-effectif.

Regardez la complexité administrative qui gère les horaires de travail du personnel hospitalier, c’est une hérésie de complexité qu’il serait souhaitable de réformer complètement pour faire simple. Ensuite que la rémunération de ces personnels ne soit pas suffisante est possible.

L’hôpital public à besoin d’être réformé c’est indispensable, tout le monde le veux, le souhaite, le désire y compris son personnel, mais cela doit se faire dans la continuité, sans rien bouger. Comme dans toutes les administrations publiques finalement.

Se servir de la pandémie actuelle comme vecteur de propagande d’un mal être n’est pas raisonnable, toute structure hospitalière parfaitement organisée, ne peut faire face à un afflux soudain, massif de patients atteints de la même affection. Tant sur plan des effectifs que du matériel.

Doit on alors prévoir, la probabilité d’une autre épidémie, en dopant les effectifs, les matériels ? Pourquoi pas, mais qui va payer ? L’Etat, donc nous.

Les structures hospitalières devraient aussi implantées différemment, certes 80 % de la population Française vis dans des villes et quid du restant, amené à parcourir parfois plus de 100 km aller et retour ?

Entre faire un AVC en ville et un AVC en campagne, les chances de survies ne sont pas les mêmes. 

Qu’il existe un mal-être est certainement vrai, et probablement à cause de réformes du système totalement inadaptées. L’histoire nous a appris que toutes les réformes menées par l’état sur ses corps administratifs échouent lamentablement dans un fatras de complexité, voulant trop préserver tel ou telle.

La réforme des Régions censée diminuer la complexité de fonctionnement, en améliorer sa « vitesse » de fonctionnement par une rationalisation (terme banni du corps administratif) est un échec, pire même. Cette réforme à fini par gérer de l’emploi...........................


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