Sympathique écho, oui à l’article récent de Jean Keim, qui m’a semblé fort confus, celui-ci le vôtre me semblant par trop réducteur. Comme l’indique les commentateurs ensuite c’est vrai qu’en matière de méta-psychologie, à chacun sa « topique » subjective, puisque verbaliser la relation du moi et de l’ego voire du çà, ce n’est toujours que parler de soi en reflexivité.
Après en tant que marxiste, pour moi la névrose c’est plus objectivement la réponse adaptative incontournable à l’agression pathogène du fait techno-social domesticatoire, c’est donc d’abord un objet psychique macro-historique collectif, micro-psychique individuel ensuite. En ce sens, la psyché n’a pas d’autonomie, d’autre autonomie que l’illusoire intellection subjective « moi,je ».
Donc d’accord avec l’éffond réremonté ici : l’ego n’existe pas en dehors de l’économie de valeur marchande narcissique ! et le moi n’est qu’un « pronom personnel » autoréférentiel qui pointe dans le vide de son miroir sans tain !