• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


scylax 27 novembre 2021 13:50

C’est une banalité de dire que, depuis deux siècles, les homosexuels masculins sont très nombreux dans les milieux politiques pro-arabes et autres intellectuels à divers titres fascinés par le monde arabo-musulman et « l’orientalisme ». Commençons la liste par ceux qui nous ont quittés.

- Pierre Loti, écrivain français. Son premier roman « Azadié » avait pour thème une histoire d’amour dans le cadre exotique de la Turquie de 1876-1877 entre un officier de marine européen et une jeune femme du harem d’un riche vieillard. Pas dupes, les frères Goncourt évoquaient Loti en disant de lui : « Cet auteur, dont l’amante, dans son premier roman est un monsieur ».

- Ernest Psichari, lieutenant français. Il séjourna trois ans en Mauritanie, où il exprima son admiration pour le corps des jeunes Maures, comme celui de Mohammed, « souple et mince comme un jeune palmier ».

- André Gide, écrivain français, compagnon de tourisme sexuel d’Oscar Wilde à Tanger.

- Lawrence d’Arabie, aventurier anglais et promoteur d’une unité arabe sous les Hachémites.

- Hubert Lyautey, maréchal de France, gouverneur du Maroc.

- Louis Massignon,. grand arabisant et islamologue français.

- Jacques Benoist-Méchin, historien français et politicien vichyste. Il était proche de plusieurs chefs d’Etat arabes. Il a été notamment invité à un anniversaire d’Hassan II.

- Henri de Montherlant, écrivain d’extrême-droite. Ses pérégrinations autour de la Méditerranée l’ont amené au Maghreb, où il s’est installé pendant deux périodes , respectivement à Alger et à Tunis. Dans ”La Rose de sable” , il exprime sa pitié pour “ nos indigènes musulmans, sans armes, sans presse, sans puissance civique ni politique ” et affirme dans “ Pour le chant profond ”, ”combien les Français leur sont inférieurs”.

- Daniel Guérin, militant libertaire. Il disait qu’après la Seconde Guerre mondiale, les Algériens immigrés offraient une disponibilité sexuelle que n’avaient plus les ouvriers français. Au lendemain de l’indépendance algérienne, il effectua plusieurs voyages en Algérie.

- Jean Genet, écrivain pro-palestinien obsessionnel, sanctifié par Sartre. Il disait « Il est naturel que cette piraterie, le banditisme le plus fou qu’était l’Allemagne hitlérienne provoque la haine des braves gens, mais en moi l’admiration profonde et la sympathie ». En 1982, il écrivit « Quatre heures à Chatila », ode au combat des Palestiniens arabes..

- Roger Peyrefitte, écrivain français pédophile. Il publia en 1954 « Le petit Arabe », dans la revue Arcadie, no 1.

- Oscar Wilde, écrivain irlandais. Après sa virée sexuelle à Tanger avec son giton André Gide, il proclama que les pays musulmans sont un paradis pour les pédérastes et vantait les talents d’un certain adolescent marocain qui l’avait comblé.

- Edward M. Forster, écrivain anglais. Travaillant pour la Croix-Rouge en Égypte en 1916, il tomba amoureux d’un jeune Égyptien de 17 ans, Mohammed el-Adl qui mourut prématurément en 1922.

- Joe Orton, écrivain anglais. Il séjourna en 1965 à Tanger

- William Burroughs, écrivain américain. Il parcourut l’Afrique du Nord, avant de séjourner à Tanger, au Maroc de 1954 à 1956.

- Paul Bowles, écrivain américain,. A 37ans, il s’installa au Maroc définitivement.

- Truman Capote, écrivain américain. Il séjourna à Tanger en 1949.

- Allen Ginsberg, écrivain américain. Il séjourna à à Tanger en 1957.


Parmi les vivants, on retiendra :

- Gabriel Matzneff, écrivain français pédophile assumé. Arabophile béat, il va jusqu’à dire après le 13 novembre 2015 : « On est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l’insignifiance des propos tenus par les survivants de cette « génération Bataclan ! »

- Thierry Meyssan, activiste français d’extrême-droite complotiste. C’est un agent d’influence de l’Iran et de la Syrie baathiste.

- Thierry Schaffauser, prostitué français, co-fondateur du Strass (Syndicat du travail sexuel). Il publie le 3 août 2014, une pétition : « Gays pour une paix juste en Palestine, contre le racisme et l’islamophobie », contresignée entre autres par signé par « Rainbow Caucus France « (Union française des étudiant/e/s et diplômé/e/s queers et de leurs proches) ;

- Philippe de Saint-Robert, écrivain français gaulliste jurassique. Il fait partie du jury du prix Palestine-Mahmoud Hamchari.

- Et enfin, the last but not the least, Michel Foucault., l’un des papes de la French Theory et du posthumanisme déconstructeur était un pédophile amateur de Maghrébins. Etonnamment notre classe médiatique fait silence sur cette bombe lâchée le 10 mars 2021 sur France 5 : « Ce qu’a fait Foucault avec de jeunes enfants en Tunisie, que j’ai vu et que je me suis reproché de ne pas avoir dénoncé à l’époque, me conduit non pas à rejeter son œuvre, mais à la regarder d’une manière différente.  » Ces propos sont ceux de l’essayiste Guy Sorman. « C’étaient des choses parfaitement ignobles avec de jeunes enfants. La question du consentement ne se posait même pas. »


Comment expliquer ce tropisme homosexuel dans le monde arabo-musulman, alors que la Charia est d’une férocité sans égale à l’encontre des ainsi nommés « invertis » ?

Henri Marrou, historien des religions, affirmait en 1961 : « L’exclusion matérielle des femmes, tout effacement de celles-ci, entraînent toujours une offensive de l’amour masculin : qu’on pense à la société musulmane. ».

On peut ajouter que, s’agissant des djihadistes, le schéma familial classique du père absent ou dévalorisé joint à une mère exigeant l’amour excusif du fils conduit souvent ce dernier à l’homosexualité patente ou latente.

David Le Breton formule une explication pour les jeunes djihadistes passés par la délinquance et la prison : « Ils ont grandi dans des familles destructurées, avec un père absent réellement ou symboliquement, ils ne disposent d’aucune figure paternelle. » (« Jeunesse et djihadisme », Le Débat, no 188, 2016). Sur les vingt entretiens que la psychologue clinicienne Asma Guenifi a réalisé en prison (« Le profil psychologique de l’engagement dans le salafisme », Cahiers de la sécurité et de la justice, 2014), elle constate également qu’une très grande majorité de ces prisonniers ont perdu leur père, d’une mort physique ou symbolique. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès