@Ouam (Paria statutaire non vaccinné)
Merci d’avoir ainsi développé ta position.
L’une des questions concernant les cas dramatiques suite à la vaccination est de distinguer entre des cas individuels (quelques unités ou quelques dizaines) relatés par la presse ou dont on a entendu parler, et s’il s’agit d’un phénomène de grande ampleur -c’est à dire à risque élevé-.

Je comprends parfaitement l’inquiétude compte tenu des « précédents » que tu évoques ou encore le médiator, quoique cette fois la surveillance des effets secondaires a été dès l’origine renforcée justement parce qu’il y avait méfiance y compris dans le corps médical, par exemple jamais pour un vaccin on ne m’avait remis une brochure de sensibilisation sur le sujet (avec N° à appeler, etc.).
Alors on se pose la question « est-ce qu’ils n’ont pas pour consigne de minimiser ? ». Sur ce point, j’ai des doutes sur certains « décideurs » avec possibles ou probables conflits d’intérêt (financiers, électoraux...), mais je pense que l’immense majorité des praticiens et laborantins ont le sens du devoir et ne vont pas sciemment falsifier les données.
Cependant, dans l’analyse des effets secondaires, il y a de nombreux cas où il y a doute (antécédents, comorbidités...) conduisant à ne pas attribuer la cause au produit. Il faudrait comptabiliser non seulement les « cas avérés », mais aussi les « cas possibles ».

Bien que je ne trouve pas de donnée tangible montrant un impact nocif d’ampleur significative, la question pour les enfants (et même les ados) se pose parce que pour le covid lui-même, les cas graves sont de nature individuelle (quelques unités ou dizaines), donc d’ampleur comparable avec les effets nocifs du vaccin.
Donc je dissuade également, dans mon entourage, de faire vacciner les mineurs. Souvent l’argument est « c’est pour protéger la grand-mère », mais d’une part celle ci est triple vaccinée pour sa protection (*), et d’autre part le vaccin ne réduit la contagiosité que de manière limitée, donc l’apport de protection collective ne justifie pas le risque individuel pour l’enfant ...et donc pas une campagne de vaccination massive des enfants au niveau de la société (surtout que dans la foulée il est annoncé une future version omicroniennne du vaccin).

(*) Je suis convaincu -et nous sommes en désaccord là-dessus- que pour les personnes « à risque » de forme grave de covid, le vaccin leur apporte une protection nettement supérieure au risque vaccinal. Mais si un vaccin classique efficace est disponible, le risque d’effets encore inconnus serait moindre, je préfère donc attendre pour une éventuelle dose de rappel (la 3è dose après 5 mois me parait relever de la fuite en avant).