Dès le début de l’épidémie, la Chine et la Corée notamment ont mis en oeuvre des dispositifs de traçage électronique des personnes « positives », mais les tentatives de les adapter en Europe ont capoté.

La notion de pass sanitaire ou vaccinal existait auparavant dans le cadre des voyages internationaux, il a été instauré initialement en Israël pour l’accès à des lieux rassemblant du public, non seulement pour raisons sanitaires mais également incitatives à la vaccination. D’autres pays ont suivi (avec parfois des retraits et réintroductions). Il apparait que le but est avant tout de pousser/contraindre à la vaccination, mais comme l’indique l’affiche montrée, il est sanitairement inutile aussi bien si le vaccin est efficace ou s’il ne l’est pas.

Est-ce que le but en soi est d’instaurer des contrôles répressifs en profitant du premier prétexte venu, pour accoutumer les populations et maintenir ensuite de manière pérenne pour d’autres motifs ? Je ne pense pas que cet objectif ait été prépondérant dans l’enchainement des circonstances et mesures, mais il y a effectivement un gros risque que le « précédent » du pass amène à réintroduire ce type de contrôle pour d’autres crises ou maladie (pass grippal, pass d’absence de casier judiciaire...). Il y avait déjà eu une démarche assez proche avec les vignettes crit’air et restrictions d’accès aux villes.

Les moyens technologiques de contrôle se sont développé : vidéosurveillance à reconnaissance faciale, réseaux et bases de données, etc. or quand les moyens existent, ils sont tôt ou tard mis en application. Il y a dans certains cas des « demandes » de l’opinion publique, comme le bracelet électronique des prédateurs ou la surveillance de trafics. Souvent on considère que ce n’est pas assez appliqué quand ça devrait l’être, mais que c’est imposé pour des cas injustifiés.