@LeMerou
Jusqu’à présent la « dangerosité » d’un virus se mesurait au nombre de décès qu’il engendre, à moins que désormais cette « constante » ne soit plus de mise.
Aujourd’hui nous n’entendons plus parler que de contamination, de facteur de reproduction, d’hospitalisations,etc..
Nous avons des capacités sanitaires et hospitalières habituellement sous-dimensionnées en période d’épidémie. Au lieu d’augmenter ces capacités, ce qui serait assez logique puisque le nombre de personnes âgées augmentent et continuera d’augmenter pas mal de temps, on demande aux gens de ne pas aller à l’hôpital.
C’est le discours de l’exécutif depuis le début.
Et la dernière mouture de la loi du 31 mai dernier relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire en tient compte désormais : il est précisé que le pass sanitaire peut être décidé « aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19 et si la situation sanitaire le justifie au regard de la circulation virale ou de ses conséquences sur le système de santé, appréciées en tenant compte des indicateurs sanitaires tels que le taux de vaccination, le taux de positivité des tests de dépistage, le taux d’incidence ou le taux de saturation des lits de réanimation »