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Sergio Sergio 3 décembre 2021 15:58

Bonjour Jean Luc Robert

« Le pas de vague », on l’a souvent vécu dans nos institutions et tutelles, il fallait absolument protéger notre savoir faire et notre attractivité vis à vis des financeurs et du public, là je parle du milieu associatif et du travail social.

En milieu scolaire c’est à peu près la même chose, à une certaine époque, il n’était pas question de parler de violence, de prendre en compte le ’harcèlement scolaire’, on fermait les yeux car on parlait d’école de la vie, là où les inégalités de toutes sortes sont légions. Un exemple, pour un problème mineur de présence d’une substance illicite dans un établissement scolaire, on nous appelait pour ’faire les pompiers’ à toute une classe dont la majeure partie n’était pas concernée. Nous avons mis en place à l’époque une cellule d’écoute, non pas des usagers mais des enseignants avec leur direction, le but était de les aider à prendre avec justesse des mesures adaptées afin de prendre en compte ce qu’il se passait.

D’autres établissements nous sollicitaient afin de faire de la prévention d’usage à l’ensemble des élèves, ce qui aboutissait à expliquer aux jeunes ce qu’il savaient déjà bien mieux que les enseignants en matière de prévention, cela se terminait à chaque fois par l’arrivée d’un pigiste local pour un article vendant ’l’image propre’ de l’établissement.

’Le pas de vague’ on le retrouve même dans l’émission TPMP et en particulier sur la gifle donnée à Mr Macron par Damien Tael. Tous se sont insurgés contre cette personne sur uniquement le symbole de la gifle à un Président, et là fleurissaient des allégories et des figures de style et des « j’ai mal à ma France ». Lui impassible, à un moment évoquait que ce n’était qu’une gifle et tout le monde de rétorquer inconsciemment : oui mais à qui ? Le pas de vague résidait dans l’occultation du geste, cela n’a été repris durant cette émission, au final ce pas de danse conféra comme d’habitude à la banalisation de la violence. 

Pour terminer mon propos, que ce soit dans la littérature, le cinéma, la peinture, rien n’est inventé, (ou le rien n’est pas encore découvert), de même pour le « hashtage PasDeVague » que nous nous imposons en permanence par nos ’non-dits’ nos ’actes manqués’, cette jeunesse en nombre sera : nous demain.


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