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Clark Kent Schrek 5 décembre 2021 14:23

Même si l’auteur rappelle à juste titre que « l’Union européenne et le royaume chérifien sont des partenaires de longue date » (ce qui est un euphémisme pour évoquer l’ingérence néocoloniale, il n’est pas inutile de rappeler la position des Etats-Unis, le « gendarme du monde », sur ce dossier.

Le Wall Street Journal a publié le 11 aout 2019 un article sur le conflit au Sahara occidental (A Long-Dormant African Conflict Draws Unusual White House Spotlight) dans lequel Dion Nissenbaum écrivait que « Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer un nouvel État en Afrique », parce que les États-Unis entretiennent de bons rapports avec la monarchie marocaine dont les forces armées participent à l’« African Lion », un exercice annuel organisé par l’armée américaine.

Sur le site Orient XXI, Khadija Mohsen-Finan rappelait en septembre 2020 que Mohammed VI s’était construit « une image de meilleur allié de l’Occident dans le monde arabe’ et que sa coopération était jugée précieuse, puisqu’il surveille le détroit de Gibraltar, autorise le survol de son territoire en cas de guerre, et joue un rôle important dans la gestion des flux migratoires, en empêchant l’immigration africaine de passer en Europe. »

Mais le plus important, c’est que le 10 décembre 2020, Donald Trump a annoncé que les États-Unis reconnaissaient la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental en échange du rétablissement des relations entre Israël et la monarchie marocaine. Il ne semble pas que Sleeping Joe soit revenu là-dessus, ni que l’ONU en fasse un fromage.


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