@altaos
Photo et symbole, en complément :
Nous avons ici le chef de l’exécutif en majesté, celui
qui est doté du plus de pouvoirs vis-à-vis de ses concitoyens dans l’Europe et paradoxalement
faible au Conseil Européen.
Cette image symbolise aussi pour notre liberté de
conscience aux aguets qu’il y a ici maintenant absence de contre-pouvoirs
politiques opérationnels du fait d’un mode d’élection bricolé au gré des
circonstances et devenu maintenant par défaut et non par adhésion. Du fait d’une
abstention hybride faite du renoncement et de l’écœurement d’une part de nos concitoyens
associé à un usage politique d’ultime légitime défense d’autres qui s’estiment piégées dans une
impasse par ce scrutin à deux tours et la confiscation du débat démocratique.
Confiscation notamment par un système médiatique ayant
évolué selon le modèle italien. Méthode Berlusconi : un service public
contraint à l’alignement pour l’essentiel et le gros de la puissance médiatique
dans les mains d’aventuriers de la finance et des affaires sans authentique
régulation démocratique.
Reste donc pour certains le travail d’embrouiller les
lignes au premier tour et disperser ce qui peut l’être, souhaiter la
démobilisation de ceux qu’ils considèrent irrécupérables et pour d’autres d’embarquer
dans un vote protestaire sacrificiel ceux
qui comprendront plus tard qu’ils ont voté contre leurs intérêts en ayant
participé à la légitimation d’ une minorité
élective dite légale.20 % de nos concitoyens, très au fait de ces coulisses eux
ne manquant jamais de voter au 1er et second tour pour ceux qui n’ont même pas
besoin de leur promettre la garantie de leurs intérêts.