@njama
Je n’écris pas pour le plaisir de faire de la littérature. Je suis un militant internationaliste (au sens fort). C’est-à-dire que comme Marx, Lénine et beaucoup d’autres je pense nécessaire de construire un parti mondial de la révolution. Cette idée qui était banale au siècle dernier a été abandonnée depuis longtemps par les dirigeants traitres du mouvement ouvrier. J’ai connu le PS au temps où il s’appelait encore SFIO et bien des militants du PCF se souvenaient que leur parti avait été une section de l’internationale communiste. Défendre ces idées classiques du mouvement ouvrier parait maintenant pour beaucoup extravagant. Pour ma part, contrairement aux réformistes et staliniens, je ne renie rien. Je dois donc défendre cette orientation. J’écris pour cela un livre dont le titre sera « défense du trotskysme III » où il faut que j’explique en quoi les partis traditionnels sont dirigés par des traitres. Il me faut expliquer comment se sont faites ces trahisons. C’est ce que je fais. Chaque chapitre de mon livre fait l’objet d’un article préalable.
Je le répète : je ne fais pas de littérature. Je construis un parti révolutionnaire. Je ne discute ni de Cuba, ni de la Syrie ou d’aucun autre pays (Palestine, Chili, Argentine...) sans penser à ce qu’il faut faire pour y construire des sections d’une internationale révolutionnaire. N’est-il pas évident dans ces conditions que je ne pourrais jamais défendre el-Assad ?