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JulesDu13 25 décembre 2021 00:51

@JulesDu13
La bête immonde est donc de retour (à croire que c’est dans la nature humaine), il vaut donc mieux s’y préparer. Il se trouve qu’au-delà de ses exhibitions policières, de son état d’urgence permanent, de ses lois ségrégationnistes et coercitives, c’est aussi un régime avec un vernis de socialisme, car il faut savoir tromper et diviser pour mieux régner. La tyrannie installée au moyen de l’appareil étatique prétend défendre les plus faibles : d’abord les personnes âgées, malheureusement ce qui est fait depuis des décennies de l’hôpital public et du système de santé en général (le premier luxe de la vieillesse c’est la santé) dément fortement cette posture ; deuxièmement les plus pauvres, via des petites allocations exceptionnelles (vous ne pouvez pas compter dessus à l’avenir) dispersées au gré des circonstances : noël, augmentation du prix de l’énergie, mais encore une fois la soumission des dirigeants politiques aux intérêts pécuniaires infiniment supérieurs des multinationales (pharmaceutiques, médiatico-numériques, etc...) infirme le sens de ces petits gestes de charité.
L’objectif d’un régime de cette espèce est la rentabilisation de l’individu dans le but d’accumuler un maximum de pouvoir entre quelques mains, le pouvoir peut prendre la forme d’un appareil militaire démesuré, d’une concentration de pouvoir exécutif, ou de monnaie. On le voit en Chine où l’individu n’est plus mesuré que par sa productivité et son obéissance, on l’a vu en Europe avec les fascismes qui ont conquis l’Allemage et l’Italie mais qui existaient aussi en France et ailleurs. Il serait plus que naïf de croire qu’une telle structure peut avoir pour objectif de défendre les plus faible, elle n’est au service que de l’égotisme et éventuellement la folie de ceux qui la pilotent. Les vieux finiront pas être sacrifiés car ils ne produiront plus rien (si ce n’est encore quelques bulletins de vote, tant qu’ils en seront capables), les pauvres seront sacrifiés car c’est trop d’effort de les transformer en soldats utiles.
Dans ce monde le poète et le philosophe n’ont plus de raison d’être, ils ne font qu’entraver la bonne marche de cette concentration des pouvoirs (et ce n’est pas tout à fait un hasard de la langue si l’adjectif concentrationnaire s’applique de multiple manière à cette situation), le scientifique lui-même devient un membre du service d’ordre, il doit sélectionner les faits scientifiques, plus ou moins bien établis, qui confirment le bien fondé des décisions des dirigeants, et créer les armes qui leur permettront d’asservir plus certainement et plus durablement la masse des serviteurs. Quant au journaliste, son rôle est des plus subalternes, il se contente de produire des clips et des slogans, les uns à la gloire à des dirigeants, les autres pour vilipender et menacer ceux qui contestent leur pouvoir.
Il ne faut pas espérer que ce genre de régime puisse se soucier du bien commun ou de la vérité. Et comme l’apogée du sacrifice des masses et du mensonge est encore la guerre, il y a de bonnes chances que cela soit son issue naturelle.


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