C’est
amusant de voir comme certains persévèrent
à nous expliquer et dénoncer combien il y a d’injustices et combien elles sont
insupportables. Et qu’au fond malheureusement, ce n’est pas possible de
changer. Et que si nous en savions autant qu’eux, nous aurions l’intelligence
de comprendre et de nous résigner.
Le même schéma argumentaire revient
régulièrement aussi bien sous vocabulaire de gauche que sous vocabulaire de droite
avec pour la bonne bouche aussi celui de la droite extrême.
Merci pour
les conseils gratuits qui avantagent qui nous savons.
Nous ne
sommes pas tout à fait ceux que vous
croyez.
Il y a comme
une ligne de démarcation médiatique autour
de LFI qui n’est pas traité comme un mouvement politique comme les autres alors
que nous sommes censés être dans une démocratie.
Par delà le
traitement spécial réservé à LFI-Union Populaire, il y a une tentative de
mettre hors du champ du débat démocratique 3 verrous qui conditionnent ce que
d’aucuns appellent le régime, d’autres le système, qui sont maintenant au cœur
de l’organisation de nos sociétés et qui interpellent à travers tous les mécontentements
et manifestations sociales la conception de la démocratie et notre place en
tant que citoyens dans sa mise en œuvre.
3 verrous
fondamentaux indissociables à ouvrir :
La question
du pilotage économique par le politique et non par le marché et ses délégués
élus.
La question
de la mise à jour de nos institutions et de la nécessité de processus
démocratiques associant les citoyens.
La question
de la nécessaire évolution des traités européens.
Le pouvoir
actuel a en réalité une dette électorale envers l’extrême droite et le contrat
implicite, par la manœuvre d’en faire son adversaire de référence à laquelle
participent les médias est en cours de reconduction.
Le
découragement et sa conséquence l’abstention dès le 1er tour le sert et qui ne
l’a pas encore compris ?
Pour rappel,
en 1981, l’union de la gauche s’est faite dans les urnes à distance des
consignes des états-majors.