La Bible hébraïque est la transcription écrite de traditions orales qui rassemblaient une collection de récits et usages très
variés. Sa rédaction s’est échelonnée entre le huitième siècle av. J.-C. et
le deuxième siècle avant « notre ère ». Il s’agit d’une concaténation
de textes originaires de tout le croissant fertile, épopées, mythes, généalogies,
réglementations, prophéties, poésies, etc.) dont l’origine principale est
Babylone et la Mésopotamie, le foyer culturel historique, et non pas l’Arabie, ni l’Egypte, zones périphériques, même si les
emprunts à la culture spécifiquement égyptienne y sont intégrés, comme dans tout syncrétisme.
En hébreu, elle se nomme « TaNaKh » (תנ״ך), acronyme formé à
partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les
Nevi’im (les Prophètes) et les Ketouvim (les Écrits). La version traduite en
grec ancien à Alexandrie est la Septante (utilisée au cinquième siècle par
Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine à partir de l’hébreu, puis
au neuvième siècle, par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour
traduire la Bible en vieux-slave).