Qui peut seulement considérer le grand écart entre le sort réservé aux allemands, italiens, japonais à la fin de la seconde guerre mondiale, alors qu’on pouvait les accuser d’avoir occasionné des dizaines de millions de morts et celui réservé à la Russie après la dissolution de l’URSS par les Russes eux-mêmes après combien de morts dans nos rangs ?
En refusant leur demande d’entrer dans l’U.E. (à défaut un partenariat fort), en refusant leur demande d’entrer dans l’OTAN (à défaut un partenariat solide), en bafouant la parole donnée de ne pas agrandir l’OTAN, à quel jeu jouait-on ?
Les européens ont claqué la porte au nez d’un marché de 150 millions de personnes , de la plus grande réserve énergétique et minérale au monde, pour le plaisir de reconduire dans son rôle d’ennemi « naturel », un pays qui aspirait à tout autre chose en 1989.
Une seule entité sur Terre avait un intérêt bien compris à ce qu’il en soit ainsi, le complexe militaro industriel US. L’intérêt vital des Européens étaient dans une alliance forte avec la Russie, les USA ont un besoin vital de ne pas jeter la Russie dans les bras de la Chine, s’ils veulent continuer à être le coq du village encore un certain temps et personne n’avait un intérêt à une guerre en Europe qui va faire exploser nos dépenses (armement mais pas que) au pire moment (vu la diversité et l’ampleur des problèmes collectifs à régler)
On en est au point (dans la politique US) que des personnages très haut placés sont prêts à une frappe nucléaire préventive sur la Russie (qui aboutirait à un holocauste planétaire et la fin de notre civilisation, sinon de notre espèce) pour... préserver la « démocratie » en Ukraine.
Comprendrons nous avant qu’il ne soit trop tard, qu’élire des psychopathes avec un chèque en blanc, ne peut au final que nous envoyer à l’abattoir, quelle que soit la forme qu’il prendra ?
Est-ce que ce sujet intéresse seulement une masse critique de la population aux USA ou en Europe ? On peut en douter.