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Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 21 avril 2022 14:16

Allez on va industrialiser la fabrication d’un vulgaire crayon noir HB tout simple avec une gomme au bout en France avec les grandes théories écolo fumeuses et leurs délires de taxe carbone qui vont tuer l’UE industrielle.

Voici d’où il faut partir pour industrialiser ce crayon en France.

Pour le fabriquer il faut du graphite qui est extrait à Ceylan.

Pensez à ces mineurs, avec leurs machines-outils d’Allemagne pour l’extraire, ou les sacs en papier du Canada dans lesquels on transporte ce graphite ou encore la ficelle de Malaisie qui permet d’attacher ces sacs, que l’on met dans des containers fabriqués en Pologne mis à bords dans des bateaux Panaméens et à ceux qui ont fabriqué ces bateaux en Corée.  Même les gardiens de phare le long de la route au cap en Afrique du Sud ont aidé à sa naissance, et aussi les pilotes des ports Belges d’Anvers.

Le graphite est mélangé à de l’argile Américain dont on utilise l’ammoniaque de Trinidad et Tobago pour l’affinage. Puis des agents mouillants sont ajoutés, comme du suif sulfoné issu du pétrole du Vénézuéla des graisses animales d’Argentine ayant réaction avec de l’acide sulfurique Suisse. Après être passé au travers de nombreuses machines Japonaises, le mélange se présente finalement dans une extrusion sans fin comme pour une machine à saucisses coupée à la dimension voulue, séchée et cuite pendant plusieurs heures à environ 1000 °C . Pour accroître leur résistance et leur aspect lisse, les mines sont alors traitées avec un mélange chaud qui comprend de la cire du Mexique, de la paraffine du Maroc et des graisses naturelles hydrogénées des pays bas.

Le bois de cèdre de Turquie ou du Liban reçoit six couches de laque. Connaissez-vous tous les ingrédients de la laque ? Qui penserait que les éleveurs de graine de ricin du Brésil font le rouge ? La belle couleur blanche et jaune de l’oxyde de titane est extrait à Madagascar, la laque nécessite les savoir-faire de plus de personnes que l’on n’en pourrait dénombrer !

Regardez la marque. C’est un film résineux formé en chauffant du charbon noir de Bulgarie mélangé avec des résines transformées en Thaïlande.

Le bout de métal la virole, est en laiton des métalleries Indiennes. Pensez à toutes les personnes qui extraient le zinc du Pérou et le cuivre du Chili et ceux qui savent faire une feuille brillante de laiton à partir de ces produits de la nature. Ces anneaux noirs sur la virole sont en nickel noir d’Australie

Il y a ensuite le bout de gomme, que l’homme utilise pour effacer les erreurs qu’il comme avec moi. C’est un élément appelé « factice » qui permet d’effacer. Il s’agit d’un produit semblable à du caoutchouc fabriqué en faisant réagir de l’huile de colza d’Indonésie avec du chlorure de soufre de Colombie. Le caoutchouc de Malaisie , contrairement à l’idée courante, ne sert que pour assurer la liaison. Il y a ensuite de nombreux agents de vulcanisation et d’accélération. La pierre ponce vient d’Italie ; et le pigment qui donne sa couleur à la gomme est du sulfure de cadmium de Biélo-Russie.

En fait, des millions d’êtres humains participent à sa création, et aucun d’entre eux n’en connaît plus que quelques autres. 


Ils veulent deglobaliser le monde ces intellos de gauche, au prétextes écologiques et se prennent pour des industriels.


Un simple vulgaire crayon noir est ultra-globalisé.

Et ces universitaires, qui utilisent le crayon sous leur nez ne savent même pas qu’il est globalisé.


Le crayon noir est l’exemple du décalage des postures intellos et le monde réel.


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