Depuis l’ »importation » de Polonais et d’Italiens
dans les mines de charbon et de fer du Nord et de Moselle, les employeurs ont
toujours joué, avec un certain succès, sur deux tableaux : recruter une
main-d’œuvre meilleur marché que la population locale disponible, et canaliser
la colère des sans-emplois sur les immigrés,
en transformant les victimes en coupables.
Maintenant que les descendants des mineurs Polonais et Italiens
sont intégrés (ou assimilés), la même politique est appliquée avec d’autres
populations plus différentes culturellement, ce qui rend l’agressivité encore
plus grande. Il suffit de souffler sur les braises comme le fait l’auteur de
cet article pour attiser les flammes.