Les éléments de langage de l’extrême-droite.
« À ce petit jeu, nul doute que Jean-Luc Mélenchon
se moque de ses électeurs en leur faisant miroiter une majorité FI. C’est son
« excuse » au soutien à Emmanuel Macron au second tour : évitons Marine Le Pen à l’Élysée mais élisez-vous à Matignon ! »
● Comme
c’est intéressant, c’est justement les éléments de langage de l’extrême-droite
occupée maintenant à détourner l’attention de son énième réussite à biaiser une
élection après avoir pu une fois de plus emmener suffisamment de nos
concitoyens à voter contre leurs intérêts au 1er tour et sauver ainsi la mise
au candidat du libéralisme et du néo-libéralisme. En cachant le fait que depuis
2002 elle sert de marche-pied à la droite libérale et son candidat.
Chirac+Sarkosy+Macron+Macron. Que son boulot, c’est d’entretenir avant tout les
divisions dans le mouvement social, les classes populaires, la classe moyenne
pour offrir grâce à la particularité de notre scrutin électoral à la macronie
cette fois-ci l’opposition affaiblie dont elle a besoin.
Et
qui va réclamer maintenant avec la même démagogie sa part de mandats où buller jusqu’aux
prochaines élections.
« Ce raisonnement a été en plus énoncé entre les
deux tours de l’élection présidentielle : Emmanuel Macron a rappelé que
chaque chose en son temps, il est vain de parler législatives quand le second
tour de l’élection présidentielle n’a pas encore eu lieu. »
● C’est vrai, nous n’avions jamais eu une telle absence
de suspens sauf dans les déclarations
officielles des états-majors des deux partenaires de la comédie en cours.