@PascalDemoriane
la construction mentale imaginaire, onirique d’un ennemi, d’un monstre, un combat de moulins à vent !
Tout simplement parce que le sujet en « gauchisme » crisique n’arrive pas à se situer positivement lui-même !
Toutes les formes de militantisme politique comportent un
soubassement psychologique, et dans certains cas psychopathologique.
J’ai moi-même été un gauchiste à l’âge de 20 ans, très
motivé (jusqu’à l’arrestation, mais ça s’est pas trop mal passé car j’étais
élève d’une grande école, donc fils de bourgeois. Le directeur de l’école,
apprenant mon arrestation, a passé un petit coup de fil aux autoirités).
Cela a laissé des traces m’amenant à faire du syndicalisme
un peu gauchiste dans l’industrie, je faisais grève à ma place par solidarité avec la production (c’était possible à l’époque pour un ingénieur, et sans conséquence, plus aujourd’hui me
semble-il, la liberté ayant reculé).
J’ai fini par comprendre les raisons de mon parcours, des
tensions familiales extrêmes dans la petite enfance, extrêmement difficiles à surmonter.
Cela dit, on pourrait regretter aujourd’hui une certaine
passivité de nos concitoyens : les partis sont vides, les syndicats sont moribons, et les
églises sont vides aussi (je n’établis pas de rapport, quoique …).
L’individualisme, l’égo nous ont tué. On prend des anxiolytiques, car une vie fondée sur l’égo, c’est un peu frustrant.