IVG,
droits
de la femme, et avenir de l’espèce humaine
«
…,
les
hommes sauront alors que, s’ils ont des obligations à l’égard
des êtres qui ne sont pas encore, elles ne consistent
pas à leur donner l’existence, mais le bonheur ; elles ont
pour objet le bien-être général de l’espèce humaine ou de la
société dans laquelle ils vivent ; de la famille à laquelle
ils sont attachés, et non la puérile
idée de charger la terre d’êtres inutiles et malheureux.
Il
pourrait donc y avoir une limite à la masse possible des
subsistances,
et, par conséquent, à la plus grande population possible, sans
qu’il en résultât cette destruction prématurée, si contraire à
la nature
et à la prospérité sociale d’une partie des êtres qui ont reçu
la vie. »
Condorcet
Œuvres
en
6 volumes
-
Firmin
Didot frères, Paris
1847,
p.258
Mais
«
La vie tue la vie », et par leur dogmatisme surnataliste, les religions
et la politique attentent à la vie de l’humanité ainsi
qu’aux
ressources
et à
l’environnement qu’elle partage avec le reste
du vivant sur Terre...