« La guerre des classes a trouvé son Eldorado. »
Pas besoin d’aller en Suisse pour ça !
Bon, mais quand vous écrivez au début de l’article : « Nous ne pouvons
comprendre de notre place de pays engagé jusqu’au cou dans l’Otan et l’Europe … »,
De qui parlez-vous en disant « nous » ?
De vous ? Peut-être, mais pas de moi : je ne m »associe pas à
cet engagement, et de ce point de vue, je pourrais « comprendre » les
banquiers suisses (car la population, même arrosée, n’est pas en cause), sauf
que leurs raisons à eux sont diamétralement opposées aux miennes. La « guerre
des classes », c’est entre les classes, et aujouuuurd’hui elle est
transnationale. Le plus fort, c’est que les banquiers et les industriels ont
réussi à faire croire au gens modeste qu’ils se battent pour une patrie alors
qu’ils défendent par leurs vie les intérêts de cette caste. Vous vous trompez
de cible quand vous visez un peuple. Il faut viser les chefs de gangs qui
jouent au poker à l’échelle planétaire.