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Legestr glaz Legestr glaz 8 août 2022 15:38

@eau-mission

Je ne pense pas avoir parlé du poisson « ikejime » mais, cette manière de tuer le poisson se pratique près de mon patelin. En détail ci-après : 
https://actu.fr/bretagne/_29/ikejime-poissons-abattus-la-japonaise_11592461.html

Pour le pain il faudrait se rabattre sur une farine issue d’une céréale ancienne non modifiée par croisements. Je n’en connais qu’une qui réponde à ce critère : le petit épeautre. Pas le « grand épeautre », attention à la confusion, ce n’est pas du tout la même céréale. Le petit épeautre contient très peu de gluten et beaucoup moins d’antinutriments que les céréales « modernes ». 
Second point, il faut que cette farine, provenant d’un blé « ancien », soit travaillée au levain, une fermentation lente. Cette fermentation lente au levain permet aux bactéries de désamorcer les antinutriments de la plante, ce que nos « enzymes » humaines ne savent pas faire. C’est cette farine et ce mode de fermentation qui étaient utilisées par les générations précédentes mais ceci a pratiquement totalement disparu : les farines viennent de céréales modifiées par croisements et la fermentation se fait à la « levure » ce qui permet de gagner beaucoup de temps. J’ajoute qu’il faut éviter de consommer « l’enveloppe » de la graine, soit le son. La farine des céréales « complètes » est donc, « pire » que la farine blanche, épurée du son (l’enveloppe contient la majorité des antinutriments). 

Hélas, la graisse viscérale est toujours et tout le temps délétère. Parce que cette graisse n’a pas à être là. C’est un « pis aller » de l’organisme que de stocker à cet endroit l’énergie excessive qu’on lui fait prendre. Parce que les cellules adipeuses, et particulièrement la graisse viscérale, doit être examinée comme un « organe endocrinien » c’est à dire un organe à part entière qui produit des hormones (leptine et adiponectine par exemple) et de très nombreuses molécules « cytokines » appelées « adipocytokines ». 

Il existe de très très très nombreuses études sur le sujet de la graisse viscérale en lien avec la dégradation de la santé. Une parmi tant d’autres :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16998510/

... «  De nombreux efforts ont été déployés récemment pour définir le rôle des adipocytokines, qui sont des médiateurs solubles issus principalement des adipocytes (cellules graisseuses), dans l’interaction entre le tissu adipeux, l’inflammation et l’immunité. Les adipocytokines adiponectine et leptine sont devenues les produits adipocytaires les plus abondants, redéfinissant ainsi le tissu adipeux comme un composant clé non seulement du système endocrinien, mais également du système immunitaire. En effet, comme nous en discutons ici, plusieurs adipocytokines ont un rôle central dans la régulation de la résistance à l’insuline, ainsi que de nombreux aspects de l’inflammation et de l’immunité. D’autres adipocytokines, comme la visfatine, n’ont été identifiées que récemment. Comprendre cette famille en croissance rapide de médiateurs principalement dérivés des adipocytes pourrait être important dans le développement de nouvelles thérapies pour les maladies associées à l’obésité. »...

Ou celle-ci et j’arrête là :

Conclusion : L’analyse de randomisation mendélienne à montré que la TVA (tissu adipeux viscéral) de masse était associée à un large éventail de résultats cardiovasculaires, notamment les maladies coronariennes, l’arythmie cardiaque, les maladies vasculaires et les accidents vasculaires cérébraux. Quelques protéines circulantes peuvent être les médiateurs entre le tissu adipeux viscéral - TVA- et les CVD (maladies cardiovasculaires).

« Associations of Visceral Adipose Tissue, Circulating Protein Biomarkers, and Risk of Cardiovascular Diseases : A Mendelian Randomization Analysis »

Les cancers, selon mes synthèses, pour faire très bref, sont le résultat, d’une part, de l’oxydation de l’ADN de certaines cellules, qui, alors, « dégénèrent » (la mutagenèse est favorisée) et, d’autre part, de la délivrance dans l’organisme de « facteurs de croissance » qui favorise la cancérogenèse (c’est à dire la multiplication de cellules mutantes). Lorsque la voie métabolique « mTOR » est trop souvent, et même constamment activée, alors les facteurs de croissance et de prolifération vont bon train. Pour préciser : la voie métabolique mTOR est déclenchée lorsque l’organisme reçoit un excès de nutriments (elle est donc définitivement liée à la prise de poids et à l’accumulation de graisse viscérale).

Alors, hélas, le gain de graisse viscérale signale une chute de notre état de santé et une baisse de notre système immunitaire. Sur le long terme ceci est un désastre chez les personnes vieillissantes. Mais, et heureusement, il est possible, à « n’importe quel moment » de sa vie, par l’alimentation, de modifier certains facteurs pour retrouver une meilleure santé. Parce que les « médicaments » ne soulagent que des symptômes, c’est très bien, mais seulement à brève échéance, mais n’interviennent pas, très très très majoritairement, sur les causes des pathologies. Il faut agir sur les causes et l’alimentation nous le permet mais à la « seule » et « unique » condition de le vouloir ! 


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