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AmonBra QAmonBra 27 septembre 2022 18:25

Merci @ l’auteur pour le partage et, surtout, le rappel mémoire.

Les tueries de Sabra et Chatila n’ont été ni les premiers, ni les derniers massacres de palestiniens commis par les judéo-nazis, mais il a été le premier que ces derniers ont sous traité à des intermédiaires, d’autres experts en la matière, en l’occurrence les fascistes de la phalange libanaise, toujours présents dans le paysage politique libanais, même s’ils se sont fait oublier et se sont donnés depuis une image de respectabilité.

Au début du conflit, aussi inutilement qu’hypocritement camouflée, l’actuelle complicité entre les $ionnards et les nazillons de l’ex ukraine (*) est donc loin d’être un précédent, on en trouve déjà la trace aux débuts du nazisme et ceci est de notoriété publique.

Ce qui n’empêche nullement l’Ôxydant moralisateur et donneur de leçons, de soutenir tout ce joli monde, donnant ainsi rétrospectivement et Ô combien raison au regretté Aimé Césaire, dans son quasi prophétique « Discours sur le colonialisme » :

[. . .] "Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d’Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon, que s’il le vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique.

Et c’est là le grand reproche que j’adresse au pseudo-humanisme : d’avoir trop longtemps rapetissé les droits de l’homme, d’en avoir eu, d’en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste.

J’ai beaucoup parlé d’Hitler. C’est qu’il le mérite : il permet de voir gros et de saisir que la société capitaliste, à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s’avère impuissante à fonder une morale individuelle. Qu’on le veuille ou non : au bout du cul-de-sac Europe, je veux dire l’Europe d’Adenauer, de Schuman, Bidault et quelques autres, il y a Hitler. Au bout du capitalisme, désireux de se survivre, il y a Hitler. Au bout de l’humanisme formel et du renoncement philosophique, il y a Hitler." [. . .]

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(*) On peut en parler au passé car, tel que constitué par l’URSS avant sa dissolution, cet état n’existe et n’existera plus, n’en déplaise aux addicts de la dangereuse pratique du déni de réalité.


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