L’image du vampire est parlante.
Vous saviez que Dracula est déjà
mort ?
Il lui faut du sang frais pour
prolonger sa survie, et ses victimes devenues des zombies à force de
ponctions sont de moins en moins en mesure de le lui fournir pour
qu’il puisse sortir de son caveau la nuit.
Il ne sera pas nécessaire d’enfoncer
un pieu dans le cœur de la bête pour l’anéantir. Le vampire se
desséchera faute d’alimentation, et il ne restera que les quelques
orangs-outans rescapés des plantations de palmiers à huile pour
tenter de reconstituer le génome humain à partir du leur, pas très
éloigné.
Sinon, on peut aussi prendre le
système de Ponzi comme illustration de la situation actuelle. Cela
consiste à rémunérer les investissements des clients et/ou des
actionnaires par les fonds procurés par les nouveaux entrants.
L’escroquerie n’apparaît souvent qu’au moment où elle s’écroule,
c’est-à-dire quand les sommes procurées par les nouveaux entrants
ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des client, comme
avec les « subprimes » en 2008. Là non plus, ça ne peut pas
durer éternellement.