@Jean Dugenêt
"Ce n’est que depuis 2007 qu’il a inventé qu’il y avait eu des promesses
de non-extension... C’est-à-dire que les premières extensions ne
l’avaient même pas dérangé.«
On peut dire ce qu’on veut de Vladimir Poutine, mais c’est avant tout un pragmatique.
A »preuve« , au moins s’il faut ajouter foi à la version non-officielle de la catastrophe du Koursk, fleuron de la flotte russe apparemment torpillé par un sous-marin U$, il n’a pas hésité pour gérer ce casus belli »nucléaire" à sacrifier l’équipage et imposer le silence à l’ensemble de son état-major.
Avant 2007, quels que soient les engagements pris par l’Occident et l’OTAN vis-à-vis d’elle ou de la feu Union Soviétique, la Russie n’avait tout simplement pas les moyens — diplomatiques et militaires — d’en exiger le respect. En conclure que l’extension de l’OTAN ne l’avait jusque là pas dérangé me semble relever d’un raisonnement pour le moins biaisé.
Il n’en va désormais plus ainsi ! La Russie s’est maintenant redressée des ruines de l’Union Soviétique et a manifestement eu a cœur de prendre les moyens économiques, géo-stratégiques et militaires de son honneur et du respect des engagements — fussent-ils verbaux - pris !
Ce qui au regard de l’actualité, place le Bloc Atlantico-Occidental — et surtout ses populations, soit nous ! - dans une situation des plus inconfortables, quand l’heure de sa puissance et de son hégémonie parait définitivement révolue.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !