Rien de très mystérieux. D’abord, au XVIIIe siècle en France, le taux d’infanticide est décrit comme très important. D’autre part, au fur et à mesures que se répandent les maladies vénériennes (dont l’explosion est liée au nombre de partenaires, tandis que le taux de natalité est lié au nombre de rapport sexuels), l’usage du préservatif se répand en Europe puis dans les autres pays et devient un instrument de contrôle des naissances.
Dire que les mesures prises en Chine n’ont pas été suivie d’effets, pour concéder que la natalité a fini par baisser dans les années 80 (soit avant le boom économique chinois), c’est simplement admettre que les mesures mettent du temps à être appliquées : je rappelle que les mesures portaient sur le nombre d’enfants. On a donc bien, la séquence « volonté de contrôle démographique » d’abord inefficace, puis « contrôle démographique » puis « essort économique ».