https://reseauinternational.net/le-plaidoyer-disculpatoire-de-borrell-tant-de-cygnes-noirs-comment-aurions-nous-pu-voir-venir-la-crise/
par Alastair Crooke.
Borrell et ses bataillons de diplomates n’ont-ils pas vu que
les États-Unis étaient en train de subir un profond changement ?
N’ont-ils pas considéré que ces derniers pouvaient menacer les intérêts
de l’UE et être défavorable à son bien-être ?
L’Union européenne est un « jardin » qui présente la meilleure
combinaison de « liberté politique, de prospérité économique et de
cohésion sociale » jamais connue de l’humanité – et doit être protégée
de la « jungle » extérieure. C’est ce qu’a déclaré le chef de la
politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, dans un discours prononcé
lors de l’inauguration d’un programme destiné à former la prochaine
génération de diplomates européens.
Borrell a expliqué :
« Le reste du monde … n’est pas exactement un jardin. La majeure
partie du reste du monde est une jungle, et la jungle pourrait envahir
le jardin. Les jardiniers [la nouvelle génération de diplomates de l’UE]
devraient s’en occuper, mais ils ne protégeront pas le jardin en
construisant des murs ».