Pour éduquer un enfant, il faut l’aimer, et prendre le temps ; alors tous les trucs que l’on donne pour compenser le manque de ces deux nécessaires, me paraissent voués à l’échec.
Plus on lui parle doucement, plus il entend ; quand on répond avec violence, on provoque la violence ; au début de la violence, il y a la peur, aussi si on éduque en assurant l’enfant comme on assure un grimpeur, va, ose, je suis là... pas de terroriste à l’arrivée parce que la peur a été bravée, et que braver la peur a été valorisée et récompensée.
mais les parents gagnent du temps à mettre une barrière devant les dangers.
Alors rien ne se répare quand le tour est perdu. Il y a parfois un instit, un voisin, l’enfant est si friand d’écoute, si neuf, que la moindre qu’il trouve l’aidera... mais les trucs des ministères, basta.