La pénurie de munitions, côté occidentalo-kiévien, trouve une réponse
franco-allemande. Des industries de l’armement de ces deux pays,
soutenues par leurs régimes politiques, investissent dans le
développement de la production de munitions de type soviétique et OTAN
en Europe de l’Est.
Les investissements en Europe de l’Est
portent également sur le développement d’ateliers de réparation pour
divers systèmes d’armes occidentales fournies au régime de Kiev, et pour
divers véhicules soviétiques anciens.
Les principales
entreprises bénéficiant des investissements d’Europe occidentale sont
les filiales de Romarm, l’industrie militaire nationale roumaine qui
comprend des entreprises qui travaillaient pour l’URSS. Les autres sont
notamment situées en Slovaquie et en Tchéquie.
Les
occidentalo-kiéviens répondent ainsi aux problèmes posés par le conflit
qui se prolonge, très gourmand en munitions, et c’est l’occasion de
redéfinir l’industrie militaire européenne : les entreprises de haute
technologie sont situées en Europe occidentale, alors que l’Europe de
l’est produit des munitions, répare des véhicules et devient un centre
logistique. La Roumanie est privilégiée, car elle a un réseau de
transport ferroviaire bien développé, elle a accès à la mer Noire et est
voisine de la ligne de front.
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