L’hydre financière est l’héritière
de l’hydre
aristocratique :
"Ce monstre, mâle et femelle n’a
d’humain que ses têtes ; son naturel est barbare, féroce,
sanguinaire ; il ne se repaît que de sang, de larmes et de la
substance des malheureux ; il cherche de tous côtés à envahir pour
satisfaire son ambition et son insatiable avidité ; il croit que
tout ce qui respire doit lui être soumis et ne vit que pour lui ; la
désolation, la famine et la mort sont toujours à sa suite. Chassé
successivement des différents empires qu’il a parcouru, il s’était
depuis longtemps réfugié en France où il a causé les plus grands
maux ; ses têtes se multipliaient à tel point qu’il ne lui a plus
été possible de se cacher."