@Rémi Mondine
J’ai bien compris qu’il s’agissait d’infliger des « souffrances » à la Russie. Mais, après une année, nous voyons bien les difficultés des Russes qui sont obligés d’acheter leur essence à plus de 2€ le litre, de baisser leur chauffage à 19°, d’acheter à prix fort les intrants pour l’agriculture.
... « Selon la Banque mondiale, au 19 mai 2022, l’indice des prix agricoles a augmenté de 42% par rapport à janvier 2021. Les prix du maïs et du blé sont respectivement supérieurs de 55% et 91% par rapport à janvier 2021, tandis que les prix du riz restent inférieurs d’environ 12%. Selon les Perspectives des marchés des produits de base d’avril 2022 de la Banque mondiale, la guerre en Ukraine a modifié les flux commerciaux mondiaux, la production et donc la consommation ce qui maintiendra les prix à des niveaux historiquement élevés jusqu’à la fin de 2024, exacerbant l’insécurité alimentaire et l’inflation. Les produits agricoles sont attendus en hausse de près de 20% en 2022, le seul prix du blé progresserait de 40% sur l’année. Au-delà de la pression sur l’inflation dans le monde entier, le coût humain de cette accélération des prix alimentaires pourrait être considérable, en freinant la réduction de la pauvreté dans le monde. »...
Ils souffrent effectivement beaucoup les Russes. Le rouble est au mieux. En 2024, la croissance économique de la Russie devrait dépasser celle de la zone euro, selon le FMI.
Le monde est trop vaste, les besoins en énergie fossile et en intrants agricole sont si élevés, que la Russie trouvera, et a déjà trouvé, des partenaires pour écouler ces denrées si précieuses, celles que la vieille Europe aura beaucoup de mal à trouver, sinon à prix d’or. Les « souffrances » il va y en avoir, mais probablement chez les « sanctionneurs » et non chez le « sanctionné ». Mais, évidemment, on peut soutenir que l’activité économique de la vieille Europe n’aura pas à pâtir des « sanctions envers les Russes ». Mais, si on ouvre les yeux, il est possible de voir de quel côté le vent tourne. Avec des titres comme le suivant, on comprend bien qui est dans la mouise et qui ne l’est pas :
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