’’...inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République...
Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple,
l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le
plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793’’
Ouarf, c’est l’antienne des ’’anti-système’’, en réalité, la constitution de l’an I n’a JAMAIS été appliquée, et sa variante modifiée de la ’déclaration des droits de l’homme et du citoyen’ ne constitue aucunement une référence ’’gravée dans le marbre’’ car elle a été aussitôt foulée au pied par la période de la terreur, puis remplacée par ’la déclaration des droits et des devoirs’ de la constitution de l’an III (directoire), avant que la république revienne à la déclaration de 1789.
Je lis dans le fil du débat des distinctions entre masse et peuple, entre peuple et foule, et chacun y va de sa propre interprétation. Le peuple serait le côté éclairé, et la masse le côté obscur de la même population ?
Deux millions de protestataires dans la rue représentent-ils l’intégralité du peuple, si le reste du peuple n’est pas exhaustivement consulté ? (encore faut-il qu’il aille répondre dans les urnes).
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Il aurait fallu virer Macron par les urnes l’an dernier.
Là, ce que l’actuel mouvement protestataire peut obtenir, c’est de suspendre la mise en application de la réforme.
Les discours flamboyants sur l’insurrection révolutionnaire après avoir cité dans l’article les exemples néfastes auxquels ça a abouti, c’est bien beau, mais c’est illusoire.