« La médecine
considère qu’à six mois le fœtus est viable. Cela signifie qu’il
pourrait survivre ex-utero, à l’aide des techniques médicales. Et
que, ainsi, sa mise à mort changerait de qualification juridique :
d’IMG, elle deviendrait un infanticide. Son cerveau fonctionne avec
ses deux-milliards de neurones, plus nombreux que les étoiles
visibles dans le ciel. Là, petite confidence, je dois tenir
fermement ma plume pour, afin de respecter une parfaite objectivité,
ne pas l’appeler « bébé ». »
Quel
cinoche...
Il
s’agit là de la
très grande prématuritée, dont le
taux de survie sans séquelles est de 12 %.
Par
suite, je me vois dans l’obligation de vous rappeler,
d’une
part que tous les pays ne bénéficient pas d’une technologie de
pointe en médecine, d’autre part que nous devons nous attendre à
de telles évolutions, qu’il devrait bientôt être possible de
réanimer un fœtus de 24 semaines quasiment sans séquelles, puis de
22 semaines, puis de 20… dans les pays développés
exclusivement.
Enfin,
si un fœtus de 24 semaines (et bientôt 22) est un enfant, alors un
coma stade 4 est un être vivant que l’on peut réanimer coûte que
coûte – et au diable les séquelles.
Finalement
tout est question de qualité de vie, plutôt que de quantité de
vie, surtout lorsqu’on sait qu’en deçà d’un certain
seuil, la dignité humaine n’existe plus… vous qui teniez
à distinguer le fœtus humain du fœtus d’une vache ou d’une
truie, c’est quelque peu raté.
Vous
devriez aussi vous intéresser aux graines des plantes carnivores, je
suis certain que vous parviendriez à nous pondre un truc
d’anthologie.