L’idée que la naissance de l’âme serait « consubstantielle » à la fécondation procède très vraisemblablement de la doctrine chrétienne « trinitaire », un concept de la christologie parmi d’autres qui la récusent depuis vingt siècles, et qui inscrivait le divin, la divinité(?) dès la conception.
Ce qui permet à certaines personnes, au nom de cette doctrine théologique du IV° siècle (puis religieuse) de brandir l’idée de crimes, d’infanticides, de génocide sur le fait,... faisant de facto reporter la culpabilité sur les seuls protagonistes de la situation, tant (et même davantage) sur les femmes qui choisirent après de ne pas mener à terme leur (souvent inattendu début de) grossesse, que plus indirectement sur leurs géniteurs.
La société s’exonérant (s’en lavant les mains comme Ponce Pilate) au passage au plan moral de quoi que ce soit, raisons économiques, dérives morales, sociétales et autres.
C’est beaucoup trop simple de jeter l’opprobre sur les femmes qui auraient choisi de ne pas poursuivre le fait d’être enceinte, dès les premières semaines, dès qu’elles en furent informées.
S’il ne faut pas, ou ne plus jeter la pierre sur la femme adultère, gardons-nous de la jeter sur celles qui ont refusé de ne pas mener à terme le fait de s’être retrouvées enceintes.