L’État sombre dans le délire. Des militants ont été accusés de terrorisme pour avoir utilisé des techniques informatiques protégeant leur vie privée : chiffrement, VPN, TOR . . .
« Cet article a été rédigé sur la base d’informations relatives à l’affaire dite du “8 décembre”
dans laquelle 7 personnes ont été mises en examen pour « association de
malfaiteurs terroristes » en décembre 2020. Leur procès est prévu pour
octobre 2023. Ce sera le premier procès antiterroriste visant
« l’ultragauche » depuis le fiasco de l’affaire Tarnac.
L’accusation de terrorisme est rejetée avec force par les
inculpés. Ces derniers dénoncent un procès politique, une
instruction à charge et une absence de preuves. Ils et elles pointent en
particulier des propos decontextualisés et l’utilisation à charge de
faits anodins (pratiques sportives, numériques, lectures et musiques
écoutées…).
De son côté la police reconnaît qu’à la fin de l’instruction – et dix
mois de surveillance intensive – aucun « projet précis » n’a été
identifié.
le chiffrement des communications assimilé à un comportement terroriste
.