J’adhère totalement à tous les arguments de l’article !
outre la sensation réconfortante de respirer l’air frais à la sortie de la projection, après m’être fait chier pendant plus de deux heures, j’ai été réconforté de retourner à une existence normale, sans bruit, sans fureur, paisible, quoi !
Après un café dans un troquet voisin, sentant bon l’humanité ordinaire autant que pacifique, je me suis rendu compte que, comme le souligne l’auteur du billet, ce qui ressort de ce genre de film, c’est la psychologie / psychanalyse typiquement étasunienne à même pas deux balles du truc.
C’est d’ailleurs le fil rouge de toutes ces superproductions bling-bling d’outre-Atlantique.
Ça ravit notre jeunesse, c’est pernicieux, ça lave leurs cerveaux du peu de culture européenne que nous avons tenté d’y instiller, bref, c’est de la pure propagande américaine, celle que nous subissons depuis 1946 au moins.
Une débauche d’effets spéciaux, de foutaises numériques, écœurante comme ces gros gâteaux gras/crémeux et sursucrés qui multiplient les obèses là-bas.
Pourtant, le cinéma américain regorge de pépites intelligentes (si, si, y’a des personnes intelligentes aux usa !)
Je fus fort déçu par « La liste de Schindler » excessivement tire-larmes, et je suis allé voir « Munich » du même Spielberg, à reculons , redoutant une propagande sionisante débridée.…
Ô surprise !
La complexité du propos et l’ambivalence des protagonistes m’a totalement réconcilié avec l’auteur.
Comme quoi… !