Oui, Friant, c’est un bon.
Les
amoureux (s’aérer après une love-love), les canotiers (strange), le chapeau à
fleurs ( à manger), la discussion politique (MdR), la jeune nancéienne
(hiératique), L’expiation (vers le rouge final et le noir de la nuit), la
petite barque (vivent les femmes…), Printemps (devant le cinoche d’une vie
amoureuse à conquérir), Le repas frugal (toutes les expressions devant la
fatalité), Le pain, chagrin d’enfant , etc...
Il a une
vraie tendresse pour ses personnages, à la finition étonnante des visages dont
il en tire tout le caractère intérieur, et des trouvailles de moments fugaces
saisis sur le vif, couleurs, angles de vues…
Oui, on
associe à Caillebotte, réputé impressionniste, mais pas mal naturaliste, comme
Friant, qui lui-même n’est pas sans impressionnisme. Caillebotte a la primeur des trouvailles des instants impensés de la vie. Mais
Friant a une organisation scénique, un jeu de couleurs accentuant la mise en relief,
une finition renforçant l’expression humaine, que Caillebotte n’a pas, même si
le l’apprécie beaucoup aussi.