@Dr Khadija Moussayer
Il faut bien accepter l’idée que les êtres humains, pour leur alimentation, sont sur des équilibres très fragiles. La famine n’est jamais loin. Pour nourrir aujourd’hui 8 milliards de personnes il faut produire des tonnes et des tonnes de denrées alimentaires. Sans ces productions de masse, les famines seraient vite à nos portes.
Les céréales constituent aujourd’hui une part majeure de l’alimentation humaine. Il se trouve que ces céréales, pour diverses raisons, sont mauvaises pour la santé et rendent les humains malades. Mais le système de production à grande échelle qui a été mis en place fait la part belle aux « profits » et non à la « santé ». Nous sommes, je parle de l’humanité, dans une sorte d’impasse.
Seule la permaculture, développée à l’échelle planétaire, pourrait sauver la situation. Mais la promotion de celle-ci n’est pas assurée parce qu’elle ramènerait les agriculteurs vers un mode de production locale, avec des circuits courts, lesquels « interdisent » et sont « contradictoires » avec les profits que génère aujourd’hui l’agro-industrie. La « santé » des êtres humains est peu importante, c’est bien la notion de « profits » qui l’emporte.