@Jean Dugenêt
L’électorat n’est pas globalement à gauche, il est clivé. La gauche a recueilli 25% des voix, elle n’est pas majoritaire dans l’électorat. Elle a recueilli 33% des sièges du fait de la collusion avec le centre au second tour.
Mais le centre et la droite conservatrice constituent une coalition représentant 38% des sièges. Vous écrivez que cela ne représente pas un ’’programme politique’’, certes, mais cela représente un ’’courant politique’’ (européisme, libéralisme économique...), et c’est ainsi que se constituent des blocs.
Il ne s’agit pas d’approuver mais de comprendre les mécanismes. Quand il y a trois grands courants politiques d’ordre de grandeur équivalent, soit il y a coalition de deux d’entre eux, soit éclatement et recombinaison. Sinon, eh bien celui qui est au milieu a le plus de chance de trouver une ’’non hostilité’’ d’un côté ou de l’autre.
Le ’’mépris des électeurs’’ a commencé lorsque 11 millions d’entre eux ont été ostracisés et leurs représentants ont été blacklistés dans les postes de responsabilité du bureau de l’assemblée (contrairement à la législature précédente). Eh bien il y a une sorte de retour de balancier s’ils pèsent en constituant une minorité de blocage ou non-blocage.