Bonjour,
Avant
de donner quitus à François Hollande pour sa gestion, il
conviendrait de rappeler un certain nombre de renoncements, comme
l’absence de volonté de renégocier l’accord européen sur la
discipline budgétaire, l’abandon en rase campagne de l’écotaxe
poids lourds en usage chez nos voisins (quelques petits milliards
envolés), les conditions ultra-favorables accordées aux sociétés
d’autoroutes privées lors de la renégociation des concessions, le
coulage avec la complicité de Michel Sapin d’une véritable taxe
Tobin sur les transactions financières limitant les opérations
spéculatives, et l’interventionnisme militaire dans le Sahel pour
contenir en Afrique le terrorisme, avec les résultats que l’on
connaît et un coût réel moins communiqué.
Le
social-libéral, plutôt que social-démocrate aurait pu faire
nettement mieux, a tourné le dos à ses engagements (les frondeurs
ont beau dos), et a quand même lancé cette politique de l’offre
sans contrôle effectif et financée par la dette qui préfigure
l’ère Macron et ses déficits abyssaux.